Pour produire du miel de montagne, les ruches sont placées autour de 800m ou 1000m d’altitude. Au delà de 1200m, l’appellation est Miel de Haute Montagne.
A ces altitudes, ce sont des paysages de pâturages, de nature et de pureté. Les fleurs butinées sont le framboisier, la ronce, le trèfle blanc et toutes les petites fleurs des prairies. C’est un miel de fleurs très parfumé qui dégage un arôme discret.
Mon miel est devenu bio en juillet 2021 suite au contrôle de BIO-INSPECTA. une très bonne qualité de cire et un site biodynamique par passion. Son HMF est de 1.5 mg/kg et son fructose et supérieur au glucose ce qui est très bon pour les diabétiques.
Les abeilles ont un rayon d’action de l’ordre de 3km autour de leur ruche. Elles butinent donc des fleurs à proximité immédiate de leur habitat. Ces fleurs ont une durée de vie assez courte ce qui oblige l’abeille à trouver de nouvelles sources de nectar (liquide sucré produit par les fleurs) au fur et à mesure de l’avancement de la saison.
Les miels de fleurs sont un alliage de fleurs, un brassage de saveurs et d’odeurs savamment réalisé par les abeilles à partir du nectar d’une grande diversité d’espèces végétales.
Ces miels parfois aussi appelés miels mille fleurs sont classés en fonction de la période de récolte ou de l’origine géographique, miel de Montagne par exemple.
La composition du miel en fructose et en glucose varie suivant l’origine de la plante butinée. Le nectar est riche en saccharose et l’abeille le transforme par voie enzymatique en 2 sucres beaucoup plus simples : le glucose et le fructose.
Le
pourcentage de ces 2 principaux sucres varie suivant les nectaires abritant le
nectar. Plus le miel est riche en fructose, plus il aura tendance à rester
liquide, plus il est riche en glucose, plus il aura tendance à cristalliser.
Ceci est un phénomène naturel.
L’analyse de mon miel en
2020 a donné -glucose 24.5ng/100 fructose 32.8 g/100 –
Teneur supérieur de fructose que de glucose = très bon pour les diabétiques. teneur en eau 16.7 faible teneur en HMF 1.5 mg/kg = biodynamique
La fabrication du miel par les abeilles est un travail long. Tout d’abord les ouvrières vont récolter le nectar, qu’elles « butinent » sur les fleurs. Le nectar subit ses premières transformations avant même d’arriver à la ruche. En effet, dans son jabot (le « réservoir » à nectar, c’est en fait une petite poche située sous l’œsophage de l’abeille) le saccharose se métamorphose en glucose, puis en fructose.
Les abeilles le rapportent ensuite à la ruche et le donnent à d’autres ouvrières par « trophallaxie » : de bouche en bouche. Ce procédé permet d’enrichir le miel en enzyme et de réduire l’eau contenu dans celui-ci. De ce fait, le corps n’a pas besoin de transformer le miel. Son assimilation est donc plus facile pour l’organisme. L’appauvrissement en eau est ensuite poursuivi une fois le miel placé dans les alvéoles. Il est chauffé et ventilé, une fois l’état recherché atteint, les abeilles ferment les alvéoles avec de la cire.
Miel de montagne : Butiné sur les
prairies d’altitude avant la fauchaison, il réunit les saveurs et les qualités
d’un grand nombre de plantes. Délicatement parfumé, il présente des colorations
allant du jaune doré au brun foncé. C’est un miel aromatique au goût prononcé.
Il est recommandé dans le traitement des maladies pulmonaires, des infections
intestinales et urinaires. Sa couleur varie du clair au foncé en fonction du
pourcentage de miellat de chêne et de buis. Poly floral, ce miel est issu des plantes de
régions montagneuses. Il est nourrissant, tonifiant, immunisant et soulage les maux
de gorge.
Dans la médecine traditionnelle, le miel de
montagne est utilisé pour désinfecter les plaies et les inflammations de la
peau. Il
est diurétique, bénéfique pour les poumons. .
Miel de forêt
De couleur foncée, ce miel se caractérise par son goût âcre. Il est riche en
fer,
il est donc conseillé
aux personnes qui souffrent d’anémie ou celles qui sont en convalescence
post-opératoire.
Le miel de forêt augmente la résistance des vaisseaux sanguins, le taux
d’hémoglobine dans le sang et renforce les muscles du cœur.
Il est également riche en sels minéraux et faible en sucres, il est donc
conseillé aux diabétiques et aux athlètes.
Pour ceux qui souffrent de pneumonie : prenez une cuillère à soupe de miel de forêt diluée dans 300 ml de thé aux herbes. Buvez ce thé au moins trois fois par jour et de façon quotidienne.
- Un mélange de miel de montagne diurétique, bénéfique pour les poumons,
- de miel de fleurs antispasmodique, sédatif et agissant contre les crampes,
- de miel de sapins et forêts antianémique, antiseptique, stimulant riche en oligo-éléments, favorisant la circulation sanguine.
Le miel de sapin : Ce miel est spécifique en raison de son origine. À l’instar des miels de fleurs, le miel de sapin est issus non d’un nectar mais d’un miellat.
Le miellat est un liquide épais excrété par des insectes et déposé sur les végétaux. La particularité d’un miel de miellat réside dans sa saveur plus prononcé que les miels de nectar mais également sa richesse en oligoéléments (phosphore, potassium, calcium, magnésium, zinc et fer).
Sa richesse en micronutriment, font du miel de sapin un allié santé dans les cas d’anémie notamment. Il est antianémique, antiseptique, stimulant favorisant la circulation sanguine.
Les abeilles mettent ainsi instinctivement en œuvre les propriétés des polyphénols pour « aseptiser » leur ruche. Les polyphénols se trouvent dans les sécrétions des bourgeons de nombreux arbres comme le bouleau, l’aulne, le sapin.
Publié par xavier le 22 juillet 2019
Les polyphénols représentent des milliers de composés présents chez les végétaux, notamment les fruits et les légumes. Ces micronutriments possèdent des propriétés antioxydantes très efficaces pour contrer les espèces oxygénées réactives (EOR). Ces phytonutriments sont utiles à la plante pour ses réactions de défense contre les attaques de l’environnement. Ils appartiennent à plusieurs familles classées sommairement en flavonoïdes et non-flavonoîdes.
Chez l’homme, leurs bénéfices sont nombreux si l’on varie les sources ! En effet, si certains comme la quercétine sont présents dans tous les végétaux, d’autres se retrouvent spécifiquement dans certains aliments. C’est le cas des anthocyanes pour les fruits rouges et des indoles pour les choux.
On ne connait pas encore tous les bienfaits des polyphénols chez l’homme. On sait toutefois que la majorité d’entre eux sont de puissants antioxydants, qui aident à lutter contre les radicaux libres et ainsi au vieillissement.
Le miel, étant issu du nectar des fleurs, a une forte teneur en polyphénols, mais aussi en béta carotène et en vitamine C7.
La quantité et le type de flavonoïdes varient selon la source florale. En règle générale, plus les miels sont foncés (comme ceux issus du tournesol, du sarrasin et de miellat), plus ils sont riches en flavonoïdes. Parmi les flavonoïdes retrouvés dans le miel, on peut citer : la pinocembrine, la pinobanskine, la chrysin, la galangine, la quercetine, la lutéoline et la kaempférol.
A noter que, de manière générale, un miel “toutes fleurs” contiendra évidemment une plus grande variété de polyphénols qu’un miel de cru (monofloral).
Rappelons que le miel est un produit biologique très complexe, d’une diversité extrême, regroupant plus de 200 substances différentes, lui conférant de trés nombreuseps proriétés (diététiques, pharmacologiques et thérapeutiques, etc.) dont de nombreuses restent à étudier…
Saccharase
Indice diastasique (échelle de Schade) (échelle de Schade)
Conductivité(mS/cm)