PRESENTATION

En tant qu’apiculteur, j’essaie de protéger au mieux les abeilles de ces dangers afin de les préserver.

Mon miel issu du jura suisse est tout d’abord un miel de sapins et de fleurs de montagne.

Mais j’ai aussi planté des tilleuls, des robiniers,  sophora, halimodendron, une centaine de thyms et gaillardes différents,  une vingtaine de coriandre des bois et de verbesinas, une centaine de  lotiers ainsi qu’une cinquantaine d’arbustes mellifères, selon la liste et photos ici-bas.

Ces arbustes mellifères devraient encore se développer et modifier quelque peu le goût de mon miel. J’ai également planté des centaines de fleurs de basse montagne.

Je favorise une apiculture véritablement respectueuse de l’environnement. Le principe fondamental étant de s’approcher autant que possible des conditions naturelles de production de miel par les abeilles.

Grace à un arrosage avec pulvérisation sur toute la surface de mon jardin, les fleurs et arbustes sont arrosés avec un ajout de dilutions homéopathiques de nitrate d’argent (AgNO3) et de quatre nutriments organiques importants : l’azote, qui stimule la croissance et est un composant principal des protéines mais également un élément important de la chlorophylle ; le magnésium, élément clé de cette chlorophylle ; le phosphore, qui favorise principalement la floraison ; le potassium qui raffermit les tissus et permet la maturation du fruit. 

J’ai une une gestion écologique de l’eau et n’utilise que l’eau de pluie, mon chalet n’étant pas connecté au réseau. Je dispose de cuves pour 6’000 litres d’eau de pluie, la moitié pour ma consommation personnelle et l’autre moitié pour mon jardin et je m’efforce d’offrir une place à la nature ‘SAUVAGE’, suivant les règles de la permaculture qui est d’être attentif à l’humain,  à la terre et à la redistribution des surplus.

Le recyclage des matières constitue une ressource naturelle que l’on peut facilement exploiter sous forme de compost : il suffit de le laisser se transformer tranquillement avec les épluchures de pomme de terres et autres déchets végétaux du jardin et ce sans risque d’odeur ou de souillure.

Un test échantillonné de fertilisation de ma terre et de calcul du ph est effectué régulièrement afin de connaître les besoins réels des plantes et d’éviter l’absorption d’excès ou de manque d’engrais ou d’eau.

Chaque année je multiplie mes colonies par essaimage naturel.

Je soutiens la thermorégulation de la température par une bonne isolation de la ruche. Les planchers grillagés sont fermés dès le nourrissement hivernal et ouvert à partir de l’occupation de la première hausse et du plancher. Le toit de mes ruches n’est pas en contact avec les couvre-cadres ce qui permet une meilleure ventilation contre l’humidité et une protection isothermique afin d’augmenter le pouvoir isolant des parois. Du coup, la ruche est plus confortable et économise l’énergie des abeilles en été comme en hiver. C’est un produit indispensable pour mes toits en tôle ou pour mes ruchers dans ces climats extrêmes (été chaud et hiver froid) à une altitude de 1200 mètres.

Au printemps, je diffuse de la silice de corne sur tous les arbustes et fleurs de mon jardin et tout spécialement autour des ruchers, donc une contribution directe à la biodynamie, et l’engrais provient uniquement de mon composteur.

Tous les 2 mois, je rajoute 6 éléments dans mon bac à compost,  de l’écorce de chêne, de la camomille, de l’achillée, de l’ortie, du pissenlit et de la valériane liquide, une fois en jour-fleur et une fois en lune descendante. J’y ajoute également de la  poudre de roche Vulkamin, riche en minéraux, oligo-éléments et cobalt (vitamines b12). La Vulkamin stimule, grâce à ses minéraux volcaniques, la croissance et la santé des plantes en améliorant les sols et la résistance des plantations aux parasites et maladies.

SOIN DES ABEILLES

Grâce à un laboratoire suisse, l’isothérapie de varroasse de mes ruchers a été mise au point, ce qui à terme devrait immuniser mes abeilles contre les maladies ou tout au mieux les protéger. Attendons de voir les résultats. Un contrôle systématique des ruches, la désinfection de tout le matériel au carbonate de sodium, le flambage des ruches et cadres non utilisés, l’hygiène des rayons et le renouvellement de la cire par les abeilles sont primordiales pour garder mes colonies saines.

L’ABEILLE EST LE PRINCIPAL AGENT POLLINISATEUR

Sans les abeilles la plupart des plantes ne pourraient pas se reproduire et donc disparaitraient. Actuellement, l’abeille est en danger à cause : · de l’arrivée du frelon asiatique (qui détruit des ruches de manière frénétique) · des produits phytosanitaires utilisés par l’agriculture · des différentes maladies qui sont pour la plupart très contagieuses (la loque américaine, européenne ou le varroa par exemple) · le changement climatique · l’avidité des apiculteurs

La recolte du miel

La récolte du miel au rucher existe depuis très longtemps. Nous avons des traces de cette pratique remontant à l’ère du paléolithique. Jusqu’au 19e siècle, on ne parle pas d’élevage, mais de cueillette, et pour les abeilles cela signifiait la mort, car elles étaient enfumées au soufre. L’élevage actuel n’a donc que deux siècles. Cette récolte a été standardisée notamment par Charles Dadant et Lorenzo Lorraine Langstroth qui sont les inventeurs des ruches Dadant (la ruche la plus utilisée d’Europe) et des ruches Langstroth (la ruche la plus utilisée aux États-Unis).

MIEL BIO

En 2021, mes abeilles auront produit une cire dès plus pure qui devrait être acceptée par BIO-INPECTORAT. Ce sera la dernière étape afin d’obtenir le label BIO. Les jeunes abeilles âgées de 12-19 jours (cirières)* produisent de petites écailles de cire à partir de leurs glandes cirières logées dans les 4 derniers segments abdominaux. En 2020, l’analyse de mon miel par un laboratoire allemand, a relevé une teneur supérieure de fructose que de glucose, ce qui est excellent pour les diabétiques. Les consommateurs sont de plus en plus soucieux de leur alimentation et optent pour des aliments biodynamiques avec une faible teneur en HMF. La France se bat pour que le HMF des miels, ne soit pas supérieur à 20 mg/kg. Mon miel, suite à cette analyse a une très faible teneur en HMF, de seulement 1.5 mg/kg, ce qui est dès plus biodynamique.


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