MALADIES DES ABEILLES

Comme tout être vivant, l’abeille peut être victime de nombreuses maladies. Parasites, virus, bactéries ou champignons prennent pour cible le couvain, les adultes, voire la ruche entière. Les symptômes de leur présence sont souvent difficiles à détecter, d’autant plus que ces ennemis des abeilles sont fréquemment influencés par de nombreux facteurs et dépendent même parfois les uns des autres. Pour autant, il est important de veiller sur les colonies et de leur fournir les moyens de lutter. Dans tous les cas, favorisez l’aération de la ruche avec des planchers grillagés, nettoyez régulièrement le plancher de la ruche, renouvelez les vieux cadres, désinfectez le matériel,  les ruches seront de tailles adaptées et les colonies seront vigoureuses, afin que les nettoyeuses puissent faire leur travail.

Les maladies des abeilles

SYMPTOMES                                                                         MALADIES

Mortalité anormale au trou de vol                                     nosémose, maladie noire, intoxication

un abdomen gonflé, des diarrhées                                    nosémose

Abeilles au sol qui ne peuvent voler, grimpantes aux    nosémose                                                                              herbes

Traces de diarrhée, souillures planche d’envol                nosémose

Abeilles au sol qui ne peuvent voler                                  nosémose

Abeilles tortillant de l’abdomen                                         varroase

Abeilles aux ailes atrophiées, soit manque de pollen     varroase

Abeilles luisantes aux ailes, dépilées et excitées             maladie noire ou mal des forêts

Gardiennes empêchant les malades de rentrer               maladie noire ou mal des forêts

Abdomen gonflé, vieilles abeilles atteintes                       maladie noire ou mal des forêts

Couvain recouvert d’un duvet blanc                                   couvain plâtré

Pas d’odeur désagréable des larves                                   couvain sacciforme

Abeilles mortes les ailes en croix                                        déshydratation

Abeilles mortes vidées de leur contenu                             myase

Couvain clairsemé                                                                 reine trop vieille

Opercules aplatis, éclatés                                                    loque américaine

Odeur nauséabonde, trop de varroa                                 loque européenne ou américaine

larves flasques et deviennent jaunâtres et brunir            loque européenne

Test de l’allumette    filaments de 2 à 3 cm                       loque américaine

couvain en mosaïque, opercules anormaux larves malades.  Loque américaine

changer de reine                                                                   loque américaine

Test de  l’allumette     pas de filament des larves            loque européenne ou couvain sacciforme

Abeilles ne pouvant plus respirer                                       accariose

Fils tissés dans la ruche, pollen pillé                                  fausse teigne

Abeilles la tête enfoncée dans les alvéoles                       famine

la varroase

le Varroas destructor est un parasite, un acarien qui s’attaque aux larves. Installé dans le couvain, il se nourrit de leur sang et y pond des œufs, se répandant dans la ruche lorsque les jeunes abeilles sortent de leur cellule. Il transmet ainsi des virus à la colonie et provoque des malformations chez les abeilles dont il s’est nourri. La colonie va alors progressivement s’affaiblir. Le traitement est indispensable, mais il devra attendre la fin de la récolte. Sans traitement, la colonie sera affaiblie et les abeilles hivernantes auront plus de difficulté à passer l’hiver. On peut traiter de plusieurs manières : huiles essentielles ou substances chimiques, mais aucun traitement n’est capable d’éradiquer le Varroa qui développe une forte résistance.
la varroase affecte également les abeilles adultes, excepté les butineuses.

la fausse teigne

Il s’agit en réalité de 2 parasites, des Lépidoptères, qui tissent des fils dans la ruche pour se protéger et se développer, empêchant le passage des abeilles. Les chenilles de la fausse teigne, semblables à des gros vers blancs, ont besoin de chaleur (dès 20°) et d’obscurité. Elles obtiennent les protéines indispensables à leur croissance en pillant le pollen et s’attaquent aussi à la cire. La fausse teigne ne s’installe que dans des ruches affaiblies ou bien dans des ruches trop grandes. Ce papillon est vecteur de la loque américaine.

  • la petite teigneAchroea grisella : son papillon est très petit, moins de 1 cm.
  • la grosse teigneGalleria mellonella, est assez commune. Son papillon est 2 fois plus gros que la première.

on pourra utiliser Bacillus thuringiensis ou le frelon V. crabo. En prévention, on veillera à ce que les ruches soient de tailles adaptées et que les colonies soient vigoureuses, afin que les nettoyeuses puissent faire leur travail.

les mycoses ou couvain plâtré ou couvain calcifié,              un champignon qui va freiner le développement de la ruche et la production de miel. Révélateur de mauvaises conditions de vie de la ruche. Les larves momifiées sont rejetées par les nettoyeuses. Une température basse (souvent un coup de froid) et une humidité importante favorisent la germination des spores. Le principal moment d’apparition de couvain plâtré correspond à la fin avril, période souvent humide et froide avec parfois des chutes brutales de température.

diagnostiques   Favoriser l’aération de la ruche avec des planchers grillagés. Nettoyer régulièrement le plancher de la ruche, renouveler les vieux cadres.

le couvain sacciforme  Maladie contagieuse de l’abeille mellifère due à un virus portant le nom de SBV, abréviation de son appellation anglaise Sacbrood Bee Virus. Elle touche généralement le couvain operculé, entraînant des mortalités de pré nymphes plus ou moins importantes, pouvant aboutir à l’affaiblissement de la colonie. Cette maladie se caractérise par l’aspect typique, en forme de sac, que présentent les pré-nymphes tuées par ce virus. Les abeilles adultes infectées ne présentent pas de symptômes (ce sont des porteurs sains) mais constituent des réservoirs du virus. Le SBV est souvent une complication de la loque européenne.

Diagnostiques Il faut immédiatement éliminer les cadres touchés, voire changer la reine.

La loque européenne

TRAITER AU kalium bichromicum + psorinum+ progenium soit 5 gouttes

La bactérie responsable de la loque européenne n’a pas la capacité de se transformer en spore (forme de résistance). Toutefois elle est équipée d’une capsule qui lui permet de subsister dans les colonies (persistance de 3 semaines environ dans les matières putréfiées et plusieurs mois en cas de dessiccation). La larve se contamine dans ses premiers jours de vie via la nourriture que lui apportent les nourrices. La bactérie se multiplie rapidement dans le tube digestif de la larve entraînant la mort de celle-ci. Les ouvrières se contamineront à leur tour en évacuant l’écaille (larve morte se desséchant peu à peu) qui en résulte. Si toute fois la larve survit et se transforme en adulte, elle laissera, à l’émergence, au fond de l’alvéole, ses bactéries.

FACTEURS    Un déséquilibre couvain/abeilles dû à la saison (le printemps est marqué par des températures encore fraîches, un couvain assez développé et encore peu d’abeilles pour s’en occuper ou à des intoxications quand elles font chuter brutalement le nombre d’abeilles adultes. 

Une forte infestation à Varroa destructor qui entraîne une baisse de la qualité de la gelée nourricière. 

Des ressources en pollen insuffisantes (en qualité et en quantité).

De mauvaises pratiques apicoles avec principalement le non-renouvellement des cadres, l’absence de visites sanitaires et de désinfection du matériel, la création d’essaims comportant trop peu d’abeilles adultes.

À l’échelle de l’alvéole, on peut observer (dans le couvain ouvert):                    • des larves montrant des positions aberrantes (redressées);           

 • des larves flasques, affaissées, de couleur jaune clair à brun qui évoluent en une masse semi-liquide;

• des écailles de couleur brun foncé non adhérentes aux parois des cellules

à l’échelle de la colonie, on peut observer: • un couvain en mosaïque; • une odeur décrite comme aigre ou de moisi, parfois acide comme le vinaigre (signe non systématique) ou une odeur de putréfaction; • en phase avancée, une colonie affaiblie, moins dynamique car la population n’est pas suffisamment renouvelée.

A FAIRE                                                                                                                           La prévention de la loque européenne repose sur l’application des bonnes pratiques apicoles :

• pratiquer des visites sanitaires fréquentes et attentives (minimum 2 par an, au printemps et à l’automne);                                                                                                                                           • renouveler les cadres des ruches (minimum 3 par an);                                                                                                                     • maintenir des colonies fortes, hébergeant des reines jeunes et prolifiques ; . • désinfecter le matériel (chalumeau, eau de Javel);                                                                                                                                            • limiter les phénomènes de dérive et de pillage

maladie noire

elle provoque des troubles nerveux et des modifications morphologiques  abeilles dépilées-

FACTEURS   une surdensité, une récolte de miellat, une longue transhumance

COMMENT TRAITER

Il n’y a aucun médicament, il faut changer la reine.

la maladie des ailes déformées

Les abeilles émergentes atteintes présentent des malformations des ailes et du corps et une espérance de vie réduite. Le virus peut persister de façon cachée, sans symptômes, dans les colonies. Les manifestations cliniques de la maladie apparaissent en présence d’infestations à varroa.

Une fois la maladie déclarée, il n’existe pas de possibilités thérapeutiques pour guérir les colonies.

Traiter contre Varroa destructor de manière précoce, efficace et pertinente. • Hiverner des colonies fortes. • Sélectionner des souches au comportement hygiénique bien développé. Remarque : les signes cliniques chez les émergentes peuvent être observés encore plusieurs- semaines même après un traitement pertinent contre varroa.

La loque américaine

QUELLES CONDITIONS FAVORISENT SON APPARITION

le pillage

les colonies faibles et malades ainsi que les ruchers abandonnés peuvent être des sources de contamination.

la surpopulation est un facteur de propagation.

les mauvaises pratiques apicoles : l’absence de visites sanitaires et de désinfection du matériel, le non-renouvellement des cadres.

COMMENT LA RECONNAITRE?

En tout début d’évolution, très peu de signes sont perceptibles: ce ne sont que quelques opercules affaissés sur un ou plusieurs cadres de couvain, que seul un examen minutieux permet de détecter.    Il est important de savoir repérer ces signes précoces.

À l’échelle de la colonie, on peut observer:

Un affaiblissement, une activité réduite au trou de vol.

Un couvain en mosaïque:

Dans les cas avancés et dès l’ouverture de La ruche, une odeur ammoniacale ou de colle de menuisier, très forte.

Le test de viscosité dit « de l’allumette » est un élément d’orientation sur le terrain: on plonge l’extrémité d’une allumette ou d’une brindille sèche dans la cellule douteuse, on remue un peu et on retire doucement. Une masse gluante et élastique s’étire au bout de l’allumette sur plus de 2 cm : c’est une nymphe filante, caractéristique de la loque américaine. Il est impossible de l’extraire en totalité de l’alvéole car elle est adhérente. Ce test n’est pas toujours réalisable, notamment lorsque les cadavres sont desséchés (maladie évoluant depuis longtemps) et ne permet pas à lui seul d’établir le diagnostic.

Lors des visites de rucher (de printemps, de mise en hivernage ou précédant la récolte de miel) de même qu’avant tout prélèvement ou échange de cadres et d’abeilles, tous les cadres de couvain sans exception doivent être minutieusement examinés afin de repérer les débuts d’infection causée par l’agent de la loque américaine.

En effet une détection précoce de cette maladie permettra de:

Diminuer le risque de propagation de la maladie aux autres ruches et ruchers voisins (suite aux interventions de l’apiculteur, aux déplacements de ruches, au pillage…);

Récupérer les colonies encore fortes et dynamiques pour une mise à l’état d’essaim nu (sans aucun cadre de réserve ou de couvain). Pour limiter les risques d’apparition de la maladie, les apiculteurs doivent respecter les bonnes pratiques apicoles et avoir des colonies fortes avec un bon comportement hygiénique.

La nosémose

TRAITER AU nux vomica + china + arsenicum album  soit 5 gouttes (TRAITER AU NOSEMAK,FUMIDIL B

C’est une maladie contagieuse de l’abeille mellifère, due à une micro sporidie (champignon parasite) du genre Nosema, qui se multiplie dans les cellules de la paroi intestinale. Elle atteint toutes les castes d’abeilles adultes.

Les abeilles se contaminent par voie orale, lors des travaux de nettoyage, et les spores germent dans leur intestin moyen si les conditions sont favorables. La multiplication du parasite entraîne des destructions de cellules et des lésions de la paroi intestinale qui se traduisent par une perturbation de la digestion et des troubles du métabolisme. La propagation se fait par dérive, pillage, collecte d’eau dans des abreuvoirs souillés par des déjections d’abeilles, manipulations apicoles, échanges commerciaux. Les spores sont pourvues d’une paroi qui les rend très résistantes: elles persistent plusieurs mois dans le miel et les cadavres, jusqu’à plus d’un an dans les excréments.

Ces troubles se manifestent surtout en fin d’hiver, la durée de vie des abeilles d’hiver permet une augmentation du parasitisme (multiplication très importante). La colonie affaiblie par la nosémose tente en vain de reprendre l’élevage de couvain. • Des troubles digestifs inconstants: souillures (seulement avec N. apis), sur le corps de ruche, le toit et la planche d’envol ainsi qu’à l’intérieur sur les cadres et le couvre-cadres, constipation (abdomen dilaté). • Des comportements anormaux : abeilles traînantes, incapables de voler, grimpant aux herbes. • Une surconsommation de nourriture.

L’acariose

Cette maladie contagieuse est causée par un acarien, Acarapis woodi. Spécifique de l’abeille, celui-ci passe toute sa vie dans le système respiratoire de l’Hyménoptère. Ses hôtes sont tout aussi bien des ouvrières que les reines ou les faux-bourdons. En se nourrissant de l’hémolymphe, il affaiblit l’insecte et peut lui transmettre des virus ou des bactéries. Les déchets qu’il génère (excréments, mues, cadavres…) finissent par tellement encombrer les voies respiratoires de l’hôte que celui-ci ne peut plus respirer.
Les signes de la présence de ce parasite sont nombreux et variés : affaiblissement et dépeuplement de la colonie, ailes asymétriques, diarrhées, difficulté à voler, couvain réduit, peu de miel…Un examen est de ce fait indispensable pour correctement identifier la cause de maladie. Le traitement peut reposer sur de l’acide formique, du menthol ou du thymol, ou bien être réalisé grâce à de l’amitraze ou du fluvalinate.

TECHNIQUES DE JARDINAGE

Pourquoi faut-il conserver les cendres de bois pour le jardin ?

Les cendres de bois sont très bénéfiques pour le jardin. Elles peuvent jouer un rôle d’engrais sans agresser les plantes ni polluer l’environnement. Les cendres de bois sont naturellement riches en minéraux comme le calcium ou le magnésium. Elles peuvent être utilisées partout dans le jardin et leurs pouvoirs sont très impressionnants. Aussi dans le compost.

Peut-on utiliser les cendres de bois sur toutes les fleurs ?

Bien sûr ! Vous pouvez utiliser les cendres de bois sur toutes les fleurs, même les plus fragiles. Les cendres de bois sont naturellement riches en potasse, cette dernière a la capacité de favoriser le développement des fleurs ou des fruits. Les cendres sont à utiliser toute l’année sur vos fleurs.

Les cendres de bois ont-elles une action pesticide ?

Oui mais cela reste très limité. Les cendres de bois agissent surtout contre les gastéropodes, c’est-à-dire les limaces et les escargots. Il est donc utile de faire une barrière de cendres autour du potager. Contre les insectes, les cendres de bois sont inefficaces.

NETTOYAGE ECOLOGIQUE    LE BICARBONADE DE SOUDE

On évite autant que faire se peut de vaporiser directement sur les hampes florales et les fleurs en bouton. Il faut aussi respecter les bons dosages, car un traitement trop fort en hydrogénocarbonate peut brûler les feuilles des plantes. N’oublions pas qu’il s’agit d’un sel. On ne dépasse pas une cuillère à café de bicarbonate de sodium par litre d’eau et trois cuillères à café d’huile d’olive pour que l’adhérence sur les feuilles soit optimum.

Quelles maladies des plantes peut-on traiter avec le bicarbonate de soude ?

Le bicarbonate de sodium est efficace contre le mildiou. Le remède est simple à préparer puisqu’il suffit d’ajouter à deux litres d’eau, deux cuillères à café de savon noir et 5 grammes de bicarbonate pour obtenir un traitement à pulvériser sur les rosiers par exemple.

Y a-t-il d’autres façons d’utiliser le bicarbonate de sodium au jardin ?

Ce fameux « bicarbonate de soude » est un excellent désherbant pour terrasses, allées de jardin, bordures. C’est aussi un produit nettoyant. N’hésitez pas à l’utiliser pour entretenir vos outils de jardin, décrasser une bâche, supprimer la mousse qui s’est installée sur le portail, la balancelle ou le toit de l’abri de jardin. Enfin sachez que le bicarbonate de sodium réduit l’acidité de la terre, ce qui booste la floraison, limite le développement des adventices – les mauvaises herbes – et permet de récolter de plus beaux légumes.

BOUTURER

Le bouturage est une technique pour multiplier les plantes essentiellement. Sinon on parlera de greffe ou de marcottage.
Le principe est de couper une tige de la plante à multiplier (bouture) et de la planter directement dans de la terre. Au bout d’un certain temps cette plante fera de la lignine (molécule qui va créer le bois) et se transformera en bois.

En pratique :
Lors du prélèvement, les instruments (sécateurs, greffoir) doivent être nettoyés et désinfectés et surtout, bien tranchant pour avoir des coupes nettes.
Une fois la coupe effectuée, il suffit de planter la bouture dans un peu de terre et d’arroser. Ensuite, laisser la Nature opérer puis repiquer en pleine terre quand la bouture est assez grande.

Attention : Il faut toujours prévoir une dizaine de boutures pour arriver à bouturer correctement sa plante. En effet, le taux de bouturage est assez moyen et plusieurs problèmes peuvent arriver durant cette phase. De plus, il faudra toujours enlever les fleurs éventuelles qui fatiguent la bouture et empêche sa bonne croissance.

mARCOTTER

Le marcottage est une technique de multiplication dévouée aux plantes grimpantes et aux arbres ligneux.
C’est surement l’une des techniques les plus simples de multiplication.

En effet, il vous suffira de prendre une branche de la plante que vous aimeriez multiplier, d’enterrer une partie de la branche dans la terre tout en la laissant ressortir à la lumière à l’endroit désiré.

La partie de la branche qui est sous terre et qui est toujours liée à la plante mère va spontanément faire des racines. Cette branche va alors grandir et croitre hors de terre.

Quand la branche est suffisamment grande, il suffira de couper avec un sécateur propre et bien aiguisé la partie de la branche qui est relié à la plante mère.

La branche soeur (qui sera donc la nouvelle plante) prendra ainsi son indépendance et grandira comme une grande. Mais toujours à proximité de sa plante mère

BRF

Le BRF (Bois Raméal Fragmenté) sont des copeaux de bois. Il est le résultat du broyage de branches de feuillus (et non de résineux ou de thuya) de moins de 8 cm de diamètre. Ces branches ont la propriété de contenir 80% des nutriments des arbres. L’utilisation du BRF a été développée et utilisée en premier au Canada et son utilisation devient de plus en plus fréquente car elle n’a que des bienfaits pour les cultures et le sol. De la meilleure aération du sol à la création d’un humus riche lors de sa dégradation en passant par une amélioration du stockage de l’eau, le BRF n’a que des avantages.

Le broyeur électrique AXT Rapid 2000 de Bosch possède un moteur Highspeed-Bosch-Powerdrive™ avec un couple de 12 Nm et une puissance de 2000 Watts. Avec cette puissance sous le capot, le broyeur peut s’occuper de branches d’une épaisseur allant jusqu’à 35 millimètres. Les lames sont en acier trempés et ont une puissance de coupe sept fois plus importante que les lames de broyeurs classiques. En broyant avec cette technique, des rondelles de bois plates et fines sont produites et se décomposent plus lentement que les déchets laminés. Les lames circulaires sont particulièrement adaptées pour le paillage, par exemple sur les platebandes. Un bouchon pratique garantit une circulation sûre et facile du matériau. La trémie innovante offre une grande capacité de remplissage et une insertion facile.

BUTTER      LE BUTTAGE

butter est un terme signifiant qu’il faut recouvrir certains légumes d’un peu de terre afin de former une petite butte à leur pied.
Cette technique a plusieurs propriétés:
1. permettre de mieux enraciner les pieds
2. priver les légumes de lumière pour les rendre soit plus blanc ou soit pour tuer des nuisibles éventuels
3. éviter l’eau stagnante au pied des légumes et permettre une meilleure isolation du pied
4. protéger du froid le pied de la plante ou du légume lorsque le froid apparait

Les principaux légumes qu’il faut butter sont :
ail  asperges   céleri à côte   fenouils    fèves   haricots verts  pois    pommes de terre    poireaux  sans oublier les rosiers

ABEILLES ROBOTS

La plus grande entreprise du monde a imaginé des machines autonomes capables de polliniser les récoltes.

Walmart réfléchit à des abeilles robots comme dans Black Mirror

SCIENCE – Quand la réalité rejoint la fiction. Walmart, le Carrefour américain, plus grande entreprise du monde, a déposé un brevet imaginant un système d’abeilles robots autonomes pour polliniser les cultures, rapportent CBInsightset Business Insider.

Le brevet, déposé en 2016, a été rendu public le 8 mars. Assez abstrait, le document évoque des « véhicules sans équipage incluant un applicateur de pollen » dont le but est de voler de fleur en fleur pour permettre aux plantes de se reproduire. Bref, des robots qui pourraient remplacer les abeilles, dont la disparition inquiète tout le monde.

Ce projet, encore embryonnaire, fait inévitablement penser à l’épisode « Hated in the Nation » de la saison 3 de la série « Black Mirror ». Dans un futur proche, une société privée a répandu des abeilles robots sur toute la surface de la Grande Bretagne. L’histoire finit mal, comme souvent dans cette série: un homme réussit à pirater le système et utilise ces milliers d’abeilles pour tuer de nombreuses personnes.

Cela fait déjà quelques années que l’idée d’abeilles robotiques fait parler d’elle. En 2014, Greenpeace avait dévoilé une vidéo imaginant un futur où ces machines avaient remplacé les insectes. Ce futur, présenté ironiquement comme un monde parfait, imaginait des robots capables de polliniser les cultures, mais aussi de libérer des insecticides localement. EditABEILLES ROBOTS

LES ÉLÉPHANTS ET LES ABEILLES

LES ELEPHANTS ET LES ABEILLES

Comment éloigner les éléphants des cultures, qu’ils détruisent avec entrain ? En faisant appel à des abeilles. Ce n’est pas une farce. Lucy King, scientifique de l’université d’Oxford, vient d’être récompensée par le Programme des Nations unies pour l’environnement pour avoir mis au point ce procédé efficace et peu coûteux qui fonctionne maintenant depuis plusieurs années.

Les agriculteurs kényans protègent leur culture de l’intrusion des éléphants grâce à des abeilles. © Bruno Scala, cc by nc nd 2.0 

Les animaux ne sont pas forcément les amis de l’Homme et la vie en harmonie n’est pas toujours chose aisée. Dans certains cas, cela peut mener à des problèmes sanitaires. L’exemple des moustiques qui sont vecteurs de nombreuses maladies (denguepaludismechikungunya, etc.) est certainement le plus représentatif. 

Dans d’autres cas, le problème peut être économique. Il n’est pas rare que les loups dévoreurs de cheptels soient à l’origine de buzz médiatiques. La relation entre l’Homme et les animaux peut être également tout à fait conflictuelle, comme nous l’a récemment rappelé l’histoire des attaques de requins à la Réunion.

Les éléphants fuient les abeilles

En Afrique, et plus particulièrement au Kenya, les agriculteurs sont exposés à ce type de soucis avec les éléphants. Ces pachydermes, dont l’habitat ne cesse d’être réduit par les activités humaines, ont tendance à empiéter sur les espaces occupés par les agriculteurs et il en résulte une dégradation des cultures ou parfois même des habitations.

Dans une étude publiée en 2007 dans Current Biology, l’équipe de Lucy King a montré que plus de 90 % des éléphants sont effrayés quand ils entendent le bourdonnement des abeilles et fuient. De plus, lors de la fuite, ils émettent un grondement spécifique qui prévient leurs congénères du danger.

l’équipe de chercheurs a mis en place un système permettant d’éloigner les éléphants des habitations et des cultures, au Kenya. Un projet pilote a donc été mis en place. Dix-sept fermes ont été entourées d’une barrière de ruches (une tous les 10 mètres, reliées deux à deux par des câbles), tandis que dix-sept autres (lot témoin) étaient encerclées par une haie de buisson classique.

Lorsque les éléphants tentaient de s’approcher des fermes protégées par les barrières de ruches, la secousse des câbles provoquait une agitation des abeilles au sein de la ruche, faisant fuir immédiatement les intrus.

Ce système a ensuite été adopté par de nombreux agriculteurs kenyans et les résultats sont spectaculaires. Sur 90 tentatives d’intrusion d’éléphants, seulement 6 ont provoqué un incident, soit 7 %. Ainsi non seulement les agriculteurs protègent leurs terres des pachydermes, mais ils bénéficient aussi du produit de l’apiculture.

ÉLEVAGE D’HERISSONS

A l’état sauvage, les hérissons se reproduisent très souvent après  

l’hibernation. La reproduction des hérissons se fait ainsi à partir du mois de mai ou de juin à l’approche de la saison estivale.

Le hérisson est un animal solitaire, qui ne recherche de la compagnie qu’en période de reproduction. Ce sont essentiellement des animaux nocturnes c’est-à-dire restant actifs la nuit.

Ils sont dans notre jardin, libres d’aller et venir, nourris régulièrement avec des croquettes pour chien, du miel et de l’eau. Ils adorent et reviennent tous les soirs vers 22.00 nous dire bonsoir.

Lorsqu’à l’automne l’offre de nourriture naturelle se raréfie et que de nombreux hérissons doivent encore se constituer une réserve de graisse pour l’hiver ou lorsque les hérissons sortent de l’hiver tout amaigris, il est utile de placer des mangeoires dans la nature et dans le jardin.

Avec des graisses animales et végétales de haute qualité ainsi que des vitamines et minéraux essentiels, cette nourriture sèche assure une alimentation saine et augmente les chances de survie des hérissons adultes.

Le hérisson est un auxiliaire du jardinier, que ce dernier doit préservé dans son jardin. Il limite considérablement la présence, et les dégâts, des limaces et des escargots. Il agit la nuit, comme un fidèle gardien du jardin.

Le hérisson hiverne durant les mois d’hiver. La période idéale pour le voir actif est la tombée de la nuit du mois d’avril jusqu’au mois de septembre. Il fait alors beaucoup de bruits : grognant, soufflant, et s’il est inquiété il pousse de petits cris et se met en boule. Si vous l’approchez calmement, le hérisson ne s’enfuira pas.
Le hérisson est un excellent grimpeur et nageur, il creuse aussi très facilement pour passer sous les clôtures.

L’accouplement a lieu entre mai et juin. La gestation dure 5 à 6 semaines. La mère met bas 4 à 6 petits durant le début de l’été (juin-juillet). Elle les allaite jusqu’à leur sevrage et départ du nid, 2 mois après la naissance, soit au début de l’automne. C’est alors une course contre la montre : les jeunes doivent manger suffisamment pour survivre à l’hiver. Ce premier hiver est le premier risque de mortalité chez le hérisson.

Les indices de la présence d’un hérisson dans son jardin sont :
– Ses crottes : déposées au hasard, cylindriques jusqu’à 10 mm de diamètre et 4 cm de long, d’un noir brillant, avec des restes d’insectes et d’élytres.
– Ses empreintes : laissées dans un sol meuble et humide, elles ressemblent à de petites mains à 5 doigts de 2,5 cm de long et de large pour les pattes antérieures et de 3cm pour les membres postérieurs.

Pour les non-bricoleurs : quelques idées pour fabriquer un abri à hérisson, fallait juste y penser !

Une simple planche, bien calée le long d’un mur.
Mettez un bon tas de feuilles mortes dessous ou de la paille.
Pour étancher, fixez une vieille toile cirée ou posez une bâche dessus. Caler la planche avec des pierres pour qu’elle ne glisse pas.

Quatre parpaings à même la terre, disposés en carré près d’une haie ou sous une haie.
Garnissez de feuilles mortes ou de paille.
Posez une planche pour le toit et une bâche pour protéger le nid de la pluie.
Quelques pierres empêcheront la bâche de s’envoler

Ne faites pas les nids trop petits. Ayez toujours en tête qu’une hérissonne peut y faire son nid et y élever ses bébés. Il peut y en avoir jusqu’à six. La mère hérissonne doit pouvoir se mouvoir autour des petits et se coucher près d’eux.

Sous le tas de bois dans le bûcher.
En rangeant vos bûches pour l’hiver, faites une cachette en dessous en intercalant des bûches perpendiculairement.
Glissez des feuilles mortes ou de la paille dans l’ouverture.

Sous un escalier ou un appentis : endroit idéal à l’abri du vent et de la pluie. Mettez une caisse retournée dans laquelle vous aurez fait une ouverture de 12 x 12 cm pour le passage du hérisson.
Remplissez la boîte de feuilles mortes ou de paille.

Pensez à utiliser des matériaux inutilisés plutôt que de les jeter, ils peuvent être recyclés en abri. Exemples : une vieille niche à chien, une petite palette glissée sous un tas de bois ou une haie, un fût que vous couchez avec des cales pour qu’il ne roule pas (à condition qu’il n’ait pas contenu de produits toxiques), de vieilles bordures de jardin, des briques, des tuiles, des pierres, des planches, etc. Laissez votre imagination vous guider. Le principal c’est que le toit soit étanche, que l’abri soit posé à l’ombre, à l’abri du vent et de la pluie.

Ne prenez pas un hérisson pour le mettre dans votre jardin.
Il s’agit peut-être d’une femelle qui allaite ses petits, vous condamneriez toute la portée à une mort certaine !

Abri à fabriquer : pour les bricoleurs

Cette petite maison en bois est conçue tout spécialement pour moi.

Elle peut être posée n’importe où dans le jardin, à condition d’être dans un endroit calme, ombré et à l’abri du vent.

Si je dois traverser un grand terrain à découvert pour y accéder, je n’irai probablement pas, car j’aime vivre caché… je suis très timide.

ÉLEVAGE DE LA BELLE-DAME

Il n’y a pas d’âge pour assister à un miracle de la nature : la métamorphose de la chenille en papillon ! Mais comment élever des chenilles chez soi ?

Les kits d’élevage de papillons

Sur internet, on trouve facilement différents kits d’élevage à des prix variants de 20€ à 40€. Les premiers prix sont des kits d’élevage du papillon Belle-Dame. Un petit papillon marron orangé que l’on rencontre fréquemment dès le mois de mars.

Ces kits sont envoyés en 2 parties : premièrement, la « serre à papillons » et les instructions d’élevage puis les chenilles et leur nourriture artificielle qui seront envoyées plus tard moyennant des frais d’expédition supplémentaires.

Pour la grande majorité, ces chenilles ne proviennent pas d’éleveurs français mais anglais. Et bien que l’élevage se réalise généralement avec succès, les conditions de croissance des chenilles ne sont pas des plus naturelles. En effet, les chenilles sont élevées dans de petits pots en plastique sur de la gelée artificielle. Les déjections des chenilles sont donc en contact direct avec leur nourriture.

Enfin, d’un point de vu comportemental, on ne voit pas les chenilles dévorer frénétiquement leur plante hôte. Ce qui est dommage car c’est une véritable attraction !

La Boîte à Machaon, un concept revisité

La Boîte à Machaon permet d’élever des chenilles du papillon Machaon, l’un des plus beaux papillons européens. La chenille est elle-même très belle avec sa couleur vert pomme, ses rainures noires et ses pigments orangés.

Ce kit d’élevage de papillons se différencie des autres car les chenilles sont élevées directement sur leur plante-hôte naturelle ! Il faudra donc en prendre soin au même titre que les chenilles et l’arroser régulièrement. 

Ainsi vous pourrez assister à l’évolution des chenilles comme dans leur milieu naturel et les voir se délecter des feuilles en un rien de temps ! 

L’ensemble des kits d’élevage de papillons est très facile à mettre en place. Il suffit d’observer chaque jour l’incroyable évolution des chenilles.

Outre le plaisir de l’élevage en lui-même, cette activité présente un réel intérêt scientifique et écologique. Notamment pour les enfants qui pourront observer les différents stades de croissance des chenilles, identifier le type de plantes nourricières indispensables à leur développement et relâcher leurs papillons dans un biotope adéquat.

En plus des nombreux questionnements qu’ils ne manqueront pas de se poser, cela pourra développer chez eux une prise de conscience sur l’enjeu de la protection de la nature, des papillons et de tous les autres insectes en déclin ou en voie d’extinction.

LA COCCINELLE CONTRE LES PUCERONS

LA COCCINELLE CONTRE LES PUCERONS

la coccinelle à 7 points est la plus connue de nos coccinelles. Comment la distinguer, notamment au stade de larve, de la coccinelle asiatique ou de la coccinelle à 2 points ?

Description de la coccinelle à 7 points adulte

La coccinelle à 7 points, Coccinella septempunctata, est l’espèce de coccinelle autochtone la plus fréquente en France, concurrencée par la coccinelle asiatique,Harmonia axyridis, originaire de Chine et introduite dans les années 80 pour la lutte intégrée, et aujourd’hui naturalisée.

Coccinella septempunctata, coccinelle à 7 points – (Vlad Proklov / flickr.com)

Contre les pucerons
L’utilisation d’auxiliaires est le moyen le plus écologique de lutter contre les ravageurs. Autant les coccinelles indigènes à deux point (Adalia bipunctata) que leurs larves peuvent être utilisées pour combattre les pucerons. L’utilisation de larves est cependant préférable. Elles consomment 100 pucerons par jour voire plus. Les larves tout comme les coccinelles sont distribuées sur les plantes infestées de pucerons. Elles partent systématiquement à la recherche de pucerons sur la plante

Comment reconnaître la coccinelle à 7 points ?

C’est aussi l’une de nos plus grosses coccinelles : parmi la centaine d’espèces françaises, la coccinelle à 7 points est l’une des seules, avec la coccinelle asiatique, à atteindre 6 à 8 mm de longueur. La coccinelle à 2 points (Adalia bipunctata), assez courante elle aussi en France, est plus petite : 3 à 5 mm. Le corps de ces 2 coccinelles autochtones est légèrement plus allongé que celui de leur homologue asiatique.

La coccinelle à 7 points est la plus connue de nos coccinelles. Comment la distinguer, notamment au stade de larve, de la coccinelle asiatique ou de la coccinelle à 2 points ?

Description de la coccinelle à 7 points adulte

La coccinelle à 7 points, Coccinella septempunctata, est l’espèce de coccinelle autochtone la plus fréquente en France, concurrencée par la coccinelle asiatique,Harmonia axyridis, originaire de Chine et introduite dans les années 80 pour la lutte intégrée, et aujourd’hui naturalisée.

Coccinella septempunctata, coccinelle à 7 points – (Vlad Proklov / flickr.com)

C’est aussi l’une de nos plus grosses coccinelles : parmi la centaine d’espèces françaises, la coccinelle à 7 points est l’une des seules, avec la coccinelle asiatique, à atteindre 6 à 8 mm de longueur. La coccinelle à 2 points (Adalia bipunctata), assez courante elle aussi en France, est plus petite : 3 à 5 mm. Le corps de ces 2 coccinelles autochtones est légèrement plus allongé que celui de leur homologue asiatique.

Il est très facile de reconnaître la coccinelle à 7 points dans sa forme adulte : de couleur rouge orangé, elle est ornée de 7 taches noires et rondes : 3 sur chaque élytre (=aile antérieure rigide typique des insectes appartenant à l’ordre des Coléoptères), et un 7e point à cheval sur les 2 élytres. Le pronotum (pièce du prothorax sur lequel est attachée la tête) porte des taches blanches.

La coccinelle à 7 points est l’une des plus efficaces pour lutter contre les pucerons : larves et adultes en consomment jusqu’à 200 par jour pour le dernier stade larvaire et l’adulte. Elles dévorent aussi cochenilles et acariens.

Identifier la larve de coccinelle à 7 points

La larve de coccinelle à 7 points est moins facile à identifier, et notamment à distinguer de celle de la coccinelle asiatique ou de la coccinelle à 2 points. Voici quelques astuces pour reconnaître les larves de ces 3 espèces :

Larve de coccinelle à 7 points, Coccinella septempunctata – (Christophe Quintin / flickr.com)

  • Les larves des coccinelles asiatiques sont les seules à porter des appendices « plumeux », comme des épines bifides. Les larves de coccinelles à 2 points et à 7 points portent des tubercules beaucoup moins proéminents et les « épines » sont presque inexistantes : leur corps semble plutôt lisse et il est de couleur gris-bleu.
  • La larve de coccinelle à 7 points porte 4 taches oranges bien distinctes sur son abdomen, plus une 5e tache sur le thorax. La larve de coccinelle à 2 points ne porte que 3 taches oranges. La larve de coccinelle asiatique porte des taches oranges étendues sur plusieurs segments de l’abdomen ; les appendices plumeux sont noirs ou oranges selon les segments : elle semble donc plus colorée de prime abord.

Larve de coccinelle asiatique proche de la nymphose – (Andreas März / flickr.com)

Cycle de vie de la coccinelle à 7 points

Comme toutes les coccinelles, la coccinelle à 7 points passe par 4 stades différents :

  • L’oeuf : les oeufs (ovales, jaunes, 1,3 mm de long) sont pondus au printemps et en début d’été, à la face inférieure des feuilles, en groupes d’une vingtaine d’oeufs, sur les plantes infestées par les pucerons. Chaque coccinelle femelle en pond environ 400 au total quelques jours après l’accouplement qui a lieu dès la sortie des adultes hivernants, au printemps, lorsque les températures dépassent 15°C. Ils éclosent en quelques jours.

Oeufs de coccinelle – (Christophe Quintin / flickr.com)

  • Les larves passent par 4 stades larvaires (il y a 3 mues, en l’espace de 4 semaines environ). Minuscules au moment de l’éclosion, elles atteignent presque 1 cm de long juste avant la nymphose.
  • La nymphe : c’est elle qui subit la métamorphose. En 6 à 8 jours, dans une sorte de chrysalide, la larve se transforme en adulte (appelé imago).

Nymphe de coccinelle à 7 points (Coccinella septempunctata) – (Christophe Quintin / flickr.com)

  • L’adulte : lorsqu’il émerge de la chrysalide, son corps est mou, humide, jaune-orange, sans points. Il faut 48h pour que la coccinelle adulte acquière sa coloration définitive. L’automne venu, cet adulte se met à l’abri pour hiverner.

Il est très facile de reconnaître la coccinelle à 7 points dans sa forme adulte : de couleur rouge orangé, elle est ornée de 7 taches noires et rondes : 3 sur chaque élytre (=aile antérieure rigide typique des insectes appartenant à l’ordre des Coléoptères), et un 7e point à cheval sur les 2 élytres. Le pronotum (pièce du prothorax sur lequel est attachée la tête) porte des taches blanches.

La coccinelle à 7 points est l’une des plus efficaces pour lutter contre les pucerons : larves et adultes en consomment jusqu’à 200 par jour pour le dernier stade larvaire et l’adulte. Elles dévorent aussi cochenilles et acariens.

Identifier la larve de coccinelle à 7 points

La larve de coccinelle à 7 points est moins facile à identifier, et notamment à distinguer de celle de la coccinelle asiatique ou de la coccinelle à 2 points. Voici quelques astuces pour reconnaître les larves de ces 3 espèces :

Larve de coccinelle à 7 points, Coccinella septempunctata – (Christophe Quintin / flickr.com)

  • Les larves des coccinelles asiatiques sont les seules à porter des appendices « plumeux », comme des épines bifides. Les larves de coccinelles à 2 points et à 7 points portent des tubercules beaucoup moins proéminents et les « épines » sont presque inexistantes : leur corps semble plutôt lisse et il est de couleur gris-bleu.
  • La larve de coccinelle à 7 points porte 4 taches oranges bien distinctes sur son abdomen, plus une 5e tache sur le thorax. La larve de coccinelle à 2 points ne porte que 3 taches oranges. La larve de coccinelle asiatique porte des taches oranges étendues sur plusieurs segments de l’abdomen ; les appendices plumeux sont noirs ou oranges selon les segments : elle semble donc plus colorée de prime abord.

Larve de coccinelle asiatique proche de la nymphose – (Andreas März / flickr.com)

Cycle de vie de la coccinelle à 7 points

Comme toutes les coccinelles, la coccinelle à 7 points passe par 4 stades différents :

  • L’oeuf : les oeufs (ovales, jaunes, 1,3 mm de long) sont pondus au printemps et en début d’été, à la face inférieure des feuilles, en groupes d’une vingtaine d’oeufs, sur les plantes infestées par les pucerons. Chaque coccinelle femelle en pond environ 400 au total quelques jours après l’accouplement qui a lieu dès la sortie des adultes hivernants, au printemps, lorsque les températures dépassent 15°C. Ils éclosent en quelques jours.

Oeufs de coccinelle – (Christophe Quintin / flickr.com)

  • Les larves passent par 4 stades larvaires (il y a 3 mues, en l’espace de 4 semaines environ). Minuscules au moment de l’éclosion, elles atteignent presque 1 cm de long juste avant la nymphose.
  • La nymphe : c’est elle qui subit la métamorphose. En 6 à 8 jours, dans une sorte de chrysalide, la larve se transforme en adulte (appelé imago).

Nymphe de coccinelle à 7 points (Coccinella septempunctata) – (Christophe Quintin / flickr.com)

  • L’adulte : lorsqu’il émerge de la chrysalide, son corps est mou, humide, jaune-orange, sans points. Il faut 48h pour que la coccinelle adulte acquière sa coloration définitive. L’automne venu, cet adulte se met à l’abri pour hiverner.

LOMBRICOMPOST

Les vers de terre « Eisenia foetida » sont des véritables acteurs de l’ombre qui s’activent pour transformer vos déchets. Le procédé est écologique, pratique et sans odeur. Réduisez de 40 à 50% le contenu de votre poubelle grâce aux lombricomposteurs Can-O-Worms et Worm-Café.

Chaque  plateau permet de récolter environ 10kg de lombricompost humide utilisable de suite ou alors 5kg de lombricompost séché à l’air pour être mis en sac et utilisé ultérieurement.

Les lombrics « Eisenia foetida » sont pourvus de chacun 5 coeurs et travaillent jour et nuit au recyclage de vos déchets organiques.  Ils n’ont pas de yeux, pas d’oreilles, n’émettent pas de sons et mangent l’équivalent de la moitié de leur poids chaque jour. Ils migrent en passant au travers des 2 ou 3 plateaux selon la taille du lombricomposteur choisi, au moyen des trous prévus à cet effet et conçu à leur taille.

Vous n’avez pas besoin d’arroser : l’eau contenue dans les déchets leur suffit. Récupérez le liquide au moyen du robinet, il est issu de l’écoulement naturel provenant de la déperdition en eau des déchets. En passant à travers les plateaux, il s’enrichi des nutriments présents dans le lombricompost et cela en fait un remarquable engrais liquide (appelé aussi « thé de ver »), àdiluer à 10 % pour toutes vos plantes de jardin ou de balcon et plantes d’appartement.

Parce qu’il provient de la digestion par les vers de terre, le lombricompost produit est biodynamique et directement assimilable par les végétaux. Les lombrics se reproduisent en fonction de leur espace vital et de la quantité de nourriture qui leur est donnée. Les œufs, appelés capsules, mettent 3 semaines pour éclore et peuvent donner plusieurs petits, qui mettront 3 semaines à grandir et atteindre leur maturité qui leur permettra à leur tour de se reproduire. Ils s’autorégulent en fonction de leur espace vital et de la quantité de nourriture qu’ils reçoivent.

Le lombricompostage se pratique aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur, car il est sans odeur.

Afin que votre lombricomposteur puisse travailler efficacement, veillez  à le mettre à l’abri du soleil, de la pluie et du gel. 

Les lombrics ont, entre autre, cette étonnante particularité qu’en passant partout,  ils neutralisent les odeurs. Ils interviennent ainsi avant  la fermentation. Ceci est dû à la teneur d’une substance apparentée au ‘pénicillium’ qui est un antibactérien naturel contenue dans leur corps.

Nous proposons égalent une poudre ‘régulateur de compost’ qui empêche la formation des moucherons et active la décomposition des végétaux pour permettre aux lombrics de pouvoir plus rapidement manger les végétaux en décomposition.

Précautions pour l’hiver:

Les lombrics, ne gèlent pas, mais suivent l’évolution biologique de la nature. Dès que les températures arrivent proche de zéro degré, les végétaux ne se décomposent plus. Les lombrics vont se mettre en dormance. Vous avez le choix de le protéger avec une couverture, mais en prenant la précaution de mettre un plot sur le couvercle, de telle sorte que la cela fasse un pont d’air entre le couvercle et  la couverture, cela va empêcher d’obstruer les aérations du couvercle, ou de rentrer votre lombricomposteur s’il a passé la belle saison dehors: veillez à recouvrir toute la surface des déchets frais avec une couche de compost prélevé dans le bac inférieur s’il y en a assez ou d’une bonne couche d’épluchures de légumes racines, tels que pommes-de-terre ou carottes, par ex. Cela va éviter que les œufs de moucherons ne s’imaginent être au printemps… et n’éclosent. Pensez d’ailleurs à vous allier avec du papier journal en permanence, on peut en mettre jusqu’à 20 à 30 %, pour recouvrir les déchets avec du journal: mettre les déchets par-dessus, en remettant une nouvelle couche de journal par-dessus, qui sera à lever comme une couverture. Lorsque la couche supérieur aura trop pris l’humidité, laissez-le tel quel dedans et remettez une nouvelle couche de journal, et ainsi de suite. Le journal étant de la cellulose, cela a pour effet de remonter le taux du PH du compost, qui lui, a tendance à descendre avec les fruits, et ainsi éviter la prolifération des moucherons.

L’encre du journal n’est plus toxique, parce que le plomb qui entrait dans sa composition est prohibée depuis les années 1980. Il est donc à 98% végétal et à 2% minéral, et ces 2% ne dérangent pas du tout les lombrics !

DRONE ET POLLEN

Des drones transportant des bulles de savon pour pollliniser les fleurs

Face à l’actuel déclin des abeilles, les recherches se poursuivent afin de trouver des solutions concernant la pollinisation. Un chercheur japonais dit avoir mis au point une nouvelle méthode. Celle-ci est d’ailleurs plutôt originale puisqu’il s’agit de larguer, au moyen de drones, des bulles de savon afin de libérer du pollen sur les fleurs.

Des bulles de savon contenant du pollen

Eijiro Miyako est professeur au Japan Advanced Institute of Science and Technology (JAIST). Durant des années, l’intéressé a travaillé sur des robots pollinisateurs, mais il a rencontré plusieurs difficultés. Entre autres, les robots avaient tendance à écraser les fleurs. Dans une étude publiée dans la revue iScience le 17 juin 2020, le chercheur a détaillé une nouvelle approche très originale.

L’idée est de permettre à des drones de larguer des bulles de savon afin de polliniser les fleurs en douceur. Eijiro Miyako dit avoir pensé à ce genre de méthode en jouant à faire des bulles de savon dans un parc avec son fils. L’équipe de chercheurs a donc analysé des bulles de savon au microscope afin d’en savoir davantage. Or, il s’avère que celles-ci sont capables de transporter du pollen !

Une méthode portant ses fruits

Dans le cadre d’une expérience, Eijiro Miyako et son équipe ont testé cinq agents de surface disponibles dans le commerce. Parmi ces agents, nous retrouvons le lauramidopropyl bétaïne, utilisé dans l’industrie cosmétique pour sa capacité à mousser. Or, ce produit a été désigné comme étant la meilleure option. Après avoir placé l’agent dans une machine à bulles, les chercheurs ont projeté des bulles chargées d’environ 2 000 grains de pollen chacune vers plusieurs types de fleurs, dont des campanules à feuilles de pêcher (Campanula persicifolia). En fin de processus, 95 % de ces fleurs ont donné des fruits !

pollen bulle savon abeilleCrédits

Après cet essai réussi, une seconde phase de test s’est déroulée dans les airs. Les chercheurs ont programmé un drone pour suivre un parcours précis et l’ont équipé d’un lanceur de bulles de savon. En volant à deux mètres du sol, le drone a atteint les plantes avec un taux de réussite de 90 %.

En ces temps où les abeilles sont en déclin pour plusieurs raisons, l’innovation d’Eijiro Miyako devrait logiquement susciter l’intérêt. Le scientifique a indiqué être actuellement en discussion avec une société dans le cadre d’une future commercialisation de cette technique originale. Toutefois, l’intéressé estime que, d’ici là, il sera possible d’améliorer la précision du dispositif et de mettre au point un ciblage automatisé des fleurs.

pollen bulle savon abeille

ACCOUPLEMENT D’UNE REINE

Les lieux de rassemblement situés à une distance de 4 km sont mieux fréquentés par les reines que ceux situés de 6 à 7 km. Grâce à l’étude de ces lieux de rassemblement, on a pu observer et découvrir que les reines s’accouplent à une distance moyenne de 2,5 km et à une distance maximale de 5 km de leur ruche. Mais néanmoins quelques observations ont démontré que les reines et les faux bourdons étaient venus de 7 km pour s’accoupler. Cette notion de distance est très importante pour tout apiculteur qui désire donner du sang nouveau à son élevage.

La diversité des faux bourdons par rapport aux reines ne sera que plus bénéfique pour obtenir des élevages de qualité. Changer de secteur géographique pour faire féconder des reines reste un avantage pour obtenir de bonnes reines fertiles, avec un taux de variabilité du couvain très important.

Les faux bourdons sont attirés par les reines par une substance sexuelle identique à la substance de reine appelée acide ceto-9-décene-2-oïque sécrétée par les glandes mandibulaires. Ce pouvoir d’attraction ne devient effectif qu’en l’air et à une certaine altitude en fonction des conditions jusqu’à 30 m. D’autres stimuli actifs participent à attirer les faux bourdons, comme le vol et en dernier ce sera l’ouverture de la chambre de l’aiguillon.

1 œuf demande 3 jours pour éclore, naissance d’une abeille 18 jours après soit un total de 21 jours

le faux bourdon nait 21 jours après soit un total de 24 jours

il faut 45 jours pour obtenir des males matures

une reine demande 11 jours pour naître soit 14 jours au total    elle est fécondable 5 jours après sa naissance    première ponte le 26eme jour


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